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Julie Hascoët  I William Kentridge I Mark Neville

exporama


Exporama, le rendez-vous annuel de l'art contemporain, revient à Rennes durant l'été 2022. Mis en œuvre par la Ville de Rennes et Rennes Métropole, cet évènement propose aux publics un parcours urbain valorisant les multiples initiatives rennaises en matière d'art contemporain.

Cette édition 2022 est structurée autour d’une grande exposition, du 11 juin au 18 septembre 2022, intitulée Pas sommeil. La fête dans tous ses états, que Les Champs Libres portent avec le Musée des beaux-arts et le Frac Bretagne.

Pas sommeil. La fête dans tous ses états est une exposition répartie dans trois lieux, consacrée à la notion de fête en tant qu’expérience féconde. Elle se veut ouverte, festive, poétique, généreuse mais aussi contemplative, revêche et militante. Elle entend évoquer la fête dans son acception élargie – du rassemblement populaire impromptu au dance floor, de la kermesse de village au concert de rock, de la rave techno à la culture queer… – en réunissant des pratiques artistiques de tous horizons. La fête est envisagée comme le lieu de la réjouissance autant que celui de la résistance, de la revendication sociale, identitaire et culturelle comme de la catharsis, celui du spectaculaire comme de l’intime.

Découvrez la sélection de nos bibliothécaires en lien avec Pas Sommeil

Informations pratiques

 Du samedi 11 juin 2022 au dimanche 18 septembre 2022

  Accès gratuit pour les moins de 26 ans, le public étudiant, les titulaires de la carte invalidité, du dispositif Sortir! ou des minimas sociaux / Tarif plein pour accéder aux trois sites : 9 € / Billetterie ouverte à compter du 1er juin

Les musées à Rennes (musée de Bretagne et des Beaux Arts) proposent une gratuité les premiers dimanches de chaque mois. Le Frac Bretagne a la spécificité d'être gratuit tous les dimanches.

Pas Sommeil sur Destination Rennes Réservation en ligne Dossier de presse
[ 1.70Mo ]

 


à découvrir aux Champs Libres : L’installation de William Kentridge, et les photos de Julie Hascoët et Mark Neville

 

William Kentridge
More sweetly play the dance, 2021
Mudam, Luxembourg © Jorge das Neves
Crédit photographique : Courtesy de l’artiste et de Marian Goodman Gallery

 

 

Julie Hascoët
Murs de l’Atlantique, 2015
© Julie Hascoët

 

Mark Neville
Parade, 2019
CC BY NC ND
Collection Musée de Bretagne, Rennes

 

Visites

  • En temps scolaire
  • Pendant les vacances scolaires
  • En famille
  • Accessibles

Les samedis et dimanches : 15h (Durée : 1h)
Sans réservation, dans la limite des places disponibles

Les mardis, jeudis, samedis et dimanches à 15h (Durée : 1h)
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Les mercredis et vendredis à 15h (Durée : 1h)
Sans réservation, dans la limite des places disponibles

 Visite amplifiée et interprétée en LSF le 19 juillet à 17h30 (Durée : 1h)

 Visites descriptives les 23 juillet à 15h (Durée : 1h) et le 25 août à 17h30 (Durée : 1h30)

Sur réservation au 02 23 40 66 05.

Conversation avec Julie Hascoët : "J'aime bien l'idée de dire que je crée des discours visuels".

 

 

En 2021, vous étiez lauréate de l'appel à participation lancé par le Musée de Bretagne "photographier le confinement".  Votre contribution, qui est rentrée dans nos collections, prenait la forme d'une photo accompagnée d'un texte. Pourquoi avoir choisi cette forme ?

Julie HASCOËT, le sens du périmètre, Brest 8 avril 2020

Cela m'est venu assez intuitivement : je crois que la photographie ne se suffisait pas elle-même. C'était une jolie photo, mais cela ne m'intéresse pas de faire de jolies photos. Je travaille beaucoup sur les agencements, que ce soit pour opérer des dialogues d'une image à l'autre, faire des montages dans des éditions ou des installations. J'aime qu'il y ait plusieurs médiums, qu'il y ait du sens qui se produise entre différents éléments.

Dans une époque saturée d'images, qu'est-ce que c'est pour vous d'être photographe ?

J'ai vraiment du mal à me dire photographe, même si j'utilise l’image. Je suis assez critique par rapport à cette overdose visuelle dans laquelle on baigne. J'ai l'impression que la photo a pu devenir beaucoup plus un élément de comm' et de manipulation - notamment à travers des dispositifs comme Instagram - que quelque chose de poétique à part entière. Moi je photographie peu, je suis dans une économie de l'image.

Il me semble avoir lu, dans un article d’André Gunthert, théoricien de l’image, une remarque qui disait qu'on est dans une époque où l'image est devenue un alphabet à part entière, un élément de vocabulaire, mais que pour autant, tout le monde n'est pas écrivain et même si tout le monde produit des images, cela ne fait pas non plus de toute personne un.e photographe. C’est un élément de langage.

J'aime aussi l'idée de dire que je crée des discours visuels, que par l'agencement, ça produit du sens, comme la poésie serait l'usage des mots qui vient produire un sens dans leur mise en confrontation ou en dialogue.

Vous avez photographié des freeparties dans la série Les murs de l'Atlantique. Comment avez-vous voulu capter ces moments de fête ?

Depuis que je pratique la photo, je me suis intéressée aux temps étirés ou suspendus, et je crois que la photo s'y prête bien, car elle comprend différentes temporalités en elle-même. Quand j'ai commencé ce travail sur la fête, j'ai voulu éviter tout ce qui était déjà attendu. On pourrait se dire que je photographie les à-côtés… Mais la free party, c'est tellement une expérience longue et abrutissante, que tout ce que l'on se représentait comme satellitaire ne l'est pas vraiment : par exemple, l'espace du parking est intégré à l'espace de la fête, parce que tu peux pas discuter devant un mur (le volume sonore est hyper fort). Tous ces temps d'errance, de relâche, de fatigue, de discussions dans les véhicules et de danse, c'est la fête.

Le clip  1994 de Maud Geffray, propose une autre vision de la rave, un regard très différent sur cette même réalité. Comment aviez-vous perçu ce témoignage ?


Le clip de 1994 est basé sur des images de Christophe Turpin, tournées durant la rave de 1994 et Maud Geffray est allé les piocher pour son clip. La différence fondamentale, c'est que cela se passe en 1994, avant tout le mouvement hyper répressif, c'était vraiment le début de la culture rave en France. À cette époque-là, on n'était pas sur des sonorités hardcore, des consommations violentes. Il y a eu un basculement vers quelque chose de beaucoup plus dur par la suite.

La figure du fêtard depuis est traitée comme celle du manifestant, de l'anarchiste, à savoir une figure de terroriste. Alors oui, l'ambiance de 1994 diffère de celle de mes images… Mais cette ambivalence, ça m'intéresse aussi. Car la fête elle est fascinante - et notamment la free party - dans sa violence, dans la liberté que les gens prennent et de ce qu'ils en font. Ça dit vraiment un état de la société : et la société et la fête ne sont plus les mêmes entre 1994 et maintenant, et c'est pas rien de le montrer.

Malgré ce contexte très dur, il y a une vraie douceur dans le regard que vous posez sur vos modèles.

Je ne les fais pas poser. Souvent je suis en train de discuter avec des gens, avec l'appareil autour du cou et hop ! sur un moment de relâche, je fais la photo. C'est toujours plutôt naturel, moins une question de technique que de moments choisis. Je cherche tout de même une homogénéité dans les lumières, et à ce qu'il y ait une douceur qui traverse toutes les scènes ou les corps photographiés.

Quelle est la fête idéale pour vous ?

Il n'y a pas de fête idéale (rires). La fête elle est idéale quand elle est inattendue, spontanée. C'est un karaoké improvisé après un apéro qui dure jusqu'à 6 heures du matin, c'est le moment où tu te retrouves avec 15 copains à faire une baignade tout nu et où quelqu'un ramène un ghettoblaster, c'est quand tu vas dans la rue et que la rue est à toi et que tu mets un bazar pas possible... Ce sont de vrais surgissements. La fête, c'est un dépassement, un chamboulement du réel et une fracture dans la vie quotidienne.

Auriez-vous des conseils de lecture, de visionnage pour les lecteurs ?

 

·         Sermons radiophoniques de Hakim Bey

Pour lui rendre hommage, car il est décédé à la fin du mois de mai. Il a aussi écrit Zone Autonome Temporaire :  c'est presque un cliché par rapport à la fête, mais cela  reste un bon point de départ pour découvrir son œuvre qui est très passionnante.

·         Free party de Guillaume Kosmicki

Un gros livre ! Qui compile de nombreux témoignages, c’est à lire car ça retrace l'histoire de ce mouvement, du moins à ses débuts en France.

·         Techno, le son de la technopole de Pièces et main d'œuvre

Leur thèse s'attache à montrer à quel point la techno ou les musiques électro sont liées à l'essor des technopoles, de la technocratie, cette volonté de tout contrôler, un peu comme une sorte d’avilissement ou de dégradation totale de la société et de l'être humain. Cette critique est intéressante car moi aussi, c’est ce qui me fascine, ce côté "devenir machine"… Bon, ils y vont fort – même si je trouve ça très bien (rires).

 

·         Bunker Archéologie de Paul Virilio. 

Un incontournable, pour ce qui est de la question des bunkers.

 

Propos recueillis par Antoine Blanchet.

Une exposition collective portée avec :

"Pas Sommeil" au Fond régional des arts contemporains de Bretagne (frac)
"Pas Sommeil" au Musée des Beaux-Arts de Rennes
 
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