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Avec ces deux premiers romans, au style incisif, les auteurs partagent le même questionnement sur le rôle et la place des mères, mais aussi sur ces lieux qui nous façonnent.
Dans "Quatre jours sans ma mère", Amani quitte mystérieusement sa cité HLM, laissant un mot lapidaire à côté d'un plat de pâtes, et bouleverse la vie de son fils et de son mari. Dans "La bonne mère", Clara, jeune étudiante débarquant à Paris depuis Marseille, cherche à s’éloigner de sa mère, et à gommer son héritage.
Mathilda Di Matteo se passionne très tôt pour les mots et l'écriture. Après avoir étudié à Sciences Po Paris, elle est devenue consultante pour diverses entreprises. Elle explore dans ses textes les relations complexes et les fêlures intimes, avec une prédilection pour les voix de femmes.
- La bonne mère, L'Iconoclaste, 2025
Après des études d’histoire, Ramsès Kefi entre dans le journalisme par hasard : un texte sur le café publié par le Bondyblog lui vaut un stage à Rue89, où il restera cinq ans comme reporter. En 2016, il rejoint Libération (service Société), puis la revue XXI en 2022, avec laquelle il publie À la base, c’était lui le gentil. Quatre jours sans ma mère est son premier roman.
- Quatre jours sans ma mère, Philippe Rey, 2025
- À la base, c’était lui le gentil, Éditions Xxi, 2023
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